Un véhicule de 20 ans…



Un véhicule de 20 ans… vraiment fiable pour assurer notre sécurité ?

 

Lors de la réunion RDQ/CDQ du PCI, il a été annoncé que la compagnie ne disposait pas des moyens financiers pour acquérir un VMR2 neuf. Pour rappel, ce véhicule, âgé de bientôt 21 ans, figurait pourtant sur le Plan d’Investissement à Long Terme (PLT) 2023 en vue d’un remplacement. Or, non seulement le remplacement n’a toujours pas eu lieu, mais la situation s’aggrave : la compagnie nous informe qu’un nouvel achat est impossible et propose à la place une rénovation complète de ce véhicule dépassant les 20 ans d’âge.

 

Cette décision soulève de sérieuses questions sur la fiabilité et la sécurité d’un tel choix. Investir dans la rénovation d’un véhicule aussi ancien peut sembler économiquement intéressant à court terme, mais à quel prix pour la sécurité de ceux qui l’utiliseront au quotidien ? À l’heure où la technologie évolue rapidement, est-il réaliste de penser qu’un véhicule vieux de deux décennies pourra, même rénové, répondre aux standards actuels de sécurité et de performance ?

 

De plus, il est essentiel de souligner que même certains constructeurs spécialisés ont refusé de procéder à la rénovation de ce véhicule, estimant qu’un tel projet sur un matériel de plus de 20 ans serait peu fiable et trop risqué. Ce refus des constructeurs eux-mêmes montre à quel point cette solution est discutable et inadaptée.

 

Nous nous interrogeons donc sur la réelle volonté de notre hiérarchie de faire passer la sécurité en priorité. Une rénovation ne pourra jamais offrir le même niveau de garanties qu’un véhicule neuf, et nous craignons que les économies faites à court terme ne se retournent contre nous à long terme.

 

La sécurité ne devrait pas être un compromis. Exigeons des moyens à la hauteur de nos attentes et des engagements pris par la compagnie dans le PLT 2023 et dans la sécurité !