Le 21/10/24
Le dialogue social au bord de la rupture !
Depuis l’arrivée de notre directeur, David Marion, à la tête de notre plateforme, les élus FO constatent une détérioration alarmante du dialogue social. Ce qui devrait être un espace de concertation entre la direction et les Organisations Syndicales Représentatives (OSR) se transforme en un monologue imposé par une direction qui cherche systématiquement à discréditer et à contourner vos élus du personnel.
Entraves et non-respect flagrant du Code du travail
Le directeur bloque sans cesse le fonctionnement normal des instances du personnel. Les violations des règles prévues par le Code du travail deviennent fréquentes, et ce, malgré les interventions de l’Inspection du travail.
Au lieu de respecter les procédures d’information et de consultation, la direction, sous prétexte de co-
construction, vous laisse croire que rien n’est décidé et que vous avez votre mot à dire, alors que tout est déjà acté. Elle contourne les prérogatives du CSE en présentant directement des projets aux salariés, sans aucune consultation préalable. Cette méthode montre clairement leur intention : empêcher les syndicats de défendre efficacement vos conditions de travail en bafouant le Code du travail.
Un mépris affiché pour les droits des salariés
Le Code du travail est pourtant explicite : les projets touchant aux horaires ou à la réorganisation du travail doivent impérativement être soumis au CSE. Ce cadre légal garantit que les élus puissent analyser les impacts, échanger avec les salariés sans filtre ni pression hiérarchique, consulter des experts si nécessaire, et voter en toute connaissance de cause. Ces mécanismes existent pour protéger les salariés contre des décisions unilatérales de la direction qui pourraient dégrader vos conditions de travail et supprimer vos acquis. Pourtant, Monsieur Marion choisit sciemment d’ignorer ces obligactions.
Un dialogue social piétiné
Lors du dernier CSE, le directeur a déclaré : « C’est ma politique du dialogue social, même si cela hérisse
certains, je continuerais de faire comme je l’entends. » Pourtant, même lorsqu’il dialogue directement avec les salariés, il n’écoute pas leurs demandes. Prenons l’exemple de l’unité CONV 1, où les salariés ont explicitement demandé à la direction la présentation d’un organigramme clair et une vision précise des projets lors de la prochaine réunion. Cette demande a été purement ignorée, le directeur préférant organiser ses réunions à sa manière, sans tenir compte des inquiétudes et de l’avis des salariés. Ce mépris affiché démontre bien que la direction fait la sourde oreille aux remontées du terrain, et pire encore, déforme et arrange les propos des salariés.
Des agissements qui mettent aussi la sécurité en danger
Nous avons également signalé des dérives au directeur HSEI, dénonçant la gestion irresponsable des incidents sur la plateforme Normandie. Ce dernier minimise systématiquement les accidents. Qu’il s’agisse d’accidents graves, tels que des brûlures au deuxième degré ou des chutes de matériaux lourds, la direction refuse de classer ces événements comme graves, malgré les demandes des élus. Leur approche consiste à sous-évaluer les incidents pour éviter de prendre des mesures sérieuses et correctives, nous empêchant également de déterminer les causes réelles des accidents, ce que nous considérons comme une atteinte à notre
sécurité. De plus, une consigne de la direction lors des arbres des causes est de s’orienter obligatoirement vers le facteur humain. De ce fait, votre responsabilité pourrait être engagée lors des accidents, avec toutes les conséquences qui en découlent…
Nous ne sommes pas dupes !!!
Ne nous voilons pas la face. Nous avons bien compris pourquoi Monsieur Marion est arrivé après les
grèves. Son rôle est clair : « mater les syndicats », pour reprendre ses propres mots. Il est venu avec une mission précise, et sa stratégie est d’affaiblir la représentation des salariés. Ne vous laissez pas berner par ses belles paroles, il est ici pour défendre les intérêts de la direction, pas les vôtres !
FO ne pliera pas !
Face à cette situation intolérable, FO ne lâchera rien. Nous travaillons pour que le dialogue social soit
respecté et que vos droits ne soient plus bafoués. Le respect des instances représentatives et des règles n’est pas une option, mais une obligation légale. Ensemble, nous veillerons à ce que la direction ne puisse pas détruire vos acquis ni remettre en cause votre dignité au travail !