Dans le cadre de la reprise des négociations NAO UFIP de cet après-midi, les organisations syndicales présentes FO, CGT, CFE-CGC,et CFDT souhaitent présenter une proposition Intersyndicale portant sur plusieurs points communs.
1. Prime de quart Positionnement sur le coefficient 340
2. Panier repas Positionnement sur le coefficient 215
3. Déplafonnement de la prime d’ancienneté
4. IDR – Indemnité des parts à la retraite : Alignement sur 6 mois
📉 Leur dernière proposition :
- 1 % d’augmentation du point,
- 4% d’augmentation du RMAG ( revenu minimum)
- Passage de 50 % à 55 % de prise en charge de l’indemnité de transport… uniquement pour les jeunes, c’est-à-dire les stagiaires, contrats pro, etc.
- de même pour la participation employeur sur la mutuelle de 50% à 55%
Avec une proposition de repli si l'accord n'est pas signé par le OS à 0,6% donc inférieur à la première.
⚠️ Il va falloir se poser les bonnes questions… et retrouver un véritable rapport de force
Ce que montrent clairement ces propositions patronales, c’est une chose : le rapport de force a disparu, et la chambre patronale en profite pleinement.
Quand, malgré nos arguments, nos revendications légitimes et nos constats de terrain, on nous oppose des miettes et des fins de non-recevoir, pendant que les actionnaires se remplissent les poches.
il faut avoir l’honnêteté de le dire :
👉 sans mobilisation, ils ne nous prennent plus au sérieux.
Et ça, c’est un vrai problème.
Les organisations syndicales font leur part, elles portent la voix des salariés, elles défendent chaque point.
Mais face à un tel mépris, face à une attitude aussi fermée, il est clair que cela ne suffira pas.
Il va donc falloir que chacun se pose les bonnes questions :
🔹 Comment redonner du poids à nos revendications ?
🔹 Comment faire comprendre à la chambre patronale que les salariés ne sont pas dupes ?
🔹 Comment rétablir un véritable équilibre dans la négociation ?
La réponse est simple :
le rapport de force, c’est les salariés qui le créent.
Aujourd’hui, la mobilisation n’est plus un option, c’est une nécessité.
Si nous voulons que la chambre patronale cesse de nous servir des propositions indécentes, si nous voulons mettre fin à ce manque de respect envers les salariés qui font tourner ce secteur 24h/24, alors il faudra que les salariés se fassent entendre, ensemble.
Ce n’est qu’en retrouvant une vraie dynamique collective que nous pourrons rétablir l’équilibre et obtenir ce que les salariés méritent réellement.
Sans mobilisation, ils continuent. Avec mobilisation, ils reculent.
Le choix appartient désormais à tous.
✊ Si l’on veut du respect, il faudra aller le chercher.


